Le jour avait été choisi. Le jeudi 23 novembre, après la présentation de la publication de la Commission diocésaine d’Art sacré "Vivre et faire vivre le patrimoine religieux, aux prêtres, élus et acteurs de la sauvegarde du patrimoine, les membres de la Commission, pratiquement au complet, se sont retrouvés dans les salons de l’Archevêché.

Monsieur l’abbé Quatrefages, délégué épiscopal à l’Art sacré, s’est adressé à Madame Marie-Claude Léonelli :

"Vous êtes Historienne de l’art. 
Vous fûtes Directrice du Centre international de documentation et de recherches du Petit Palais, Avignon (en 1998) ; Adjointe au conservateur des monuments historiques de Provence-Alpes-Côte-d’Azur 2007 et conservatrice des antiquités et objets d’art du Vaucluse pendant de très longues années, membre du Centre d’études d’histoire religieuse méridionale... 
Vous avez participé par vos contributions dans des revues prestigieuses et très spécialisées comme les cahiers de Fanjeaux, les Mélanges de l’école française de Rome, co-auteur d’ouvrages comme : Antoine Ronzen, Piero della Francesca, le couronnement de la Vierge de Saint -Agricol, la peinture en Provence au XVI° siècle, un autre soleil sur Lumière et art sacrés, XV^e-XXI^e siècle, Saint-Jean-Baptiste de Vénéjean… Sans oublier l’étude historique de la chapelle sainte Catherine d’Apt avec toutes vos découvertes, et votre participation très active au livret que nous avons présenté ce matin « Vivre et faire vivre le patrimoine religieux ».
Ce qui nous intéresse aujourd’hui, C’est votre engagement à la CDAS depuis tant d’années, sous la houlette des M^gr Amourier, M^gr Mestre, M^gr Reyne, M. le chanoine Bréhier, et votre serviteur depuis quelques années maintenant.
En ce moment particulier, Nous voulons saluer la finesse de vos analyses, la compétence de votre jugement, la défense de la dimension religieuse des enjeux, la volonté de transmettre vos connaissances, et votre grande modestie. Permettez que j’abuse d’elle pour souligner, s’il le fallait, la disponibilité et le souci de la perfection qui parfois se traduit par une certaine prise de temps pour accomplir les tâches de rédaction. Enfin votre amour de l’Eglise, de l’Art enraciné dans une connaissance de l’histoire.
En bref, nous souhaiterions, par ce mérite, récompenser votre service du Beau et du Vrai. Vous n’êtes pas dupe, ce n’est pas une petite médaille, toute prestigieuse qu’elle soit – et elle l’est par sa rareté, M^gr ne me contredira pas -, qui va signifier notre volonté de vous récompenser, mais plutôt les sentiments de profonde gratitude pour tant de temps donné avec tant de résilience et d’humilité.
Merci beaucoup Marie-Claude ! et que vive la CDAS" 

Saluant le travail de la CDAS, et après avoir ajouté quelques mots de remerciement à Madame Léonelli, S. Exc. M^gr l’Archevêque lui a remis la médaille du mérite diocésain d’Avignon.